Accès aux données :

  • les données substrat et invertébrés seront bientôt disponible.
  • Poissons

Le choix de l’échantillonnage s’est porté sur les contreforts coralliens situés aux environs de 12 m de profondeur. Il a été possible de délimiter huit unités longues chacune de 25 m. Ces unités sont regroupées par paire (1/2, 3/4, 5/6 et 7/8) et cinq cordes sont nécessaires pour délimiter chaque paire (cordes de 25 m de long, toutes parallèles entre elles et distantes de 2 m deux à deux pour une paire d’unité donnée). Ces unités d’échantillonnage sont suivies année après année depuis 1991 sur la pente externe.

ATPP EXT
Les huit unités d'échantillonnages sur la pente externe de Tiahura

ATPP UE Pente Externe Drone
Les huit unités d'échantillonnages sur la pente externe de Tiahura (Drone @YC)

Transect linéaire à points équidistants (PIT)

Cette méthode est employée depuis 1991 pour déterminer la nature du substrat (algues, coraux, sable, débris grossiers et dalle). Sur la corde centrale séparant deux unités d’échantillonnage contiguës, la nature du substrat est notée tous les 25 cm. L’emploi d’un fil à plomb n’a pas lieu d’être contrairement à ce qui est fait sur le récif-barrière puisqu’une très faible hauteur d’eau seulement sépare la corde et le substrat (inférieure à 30 cm et parfois égale à zéro lorsque celle-ci repose sur des colonies coralliennes). Le nombre de réplicas est égal à 4.

Substrats étudiésDétails
Débris (R pour Rubble)Tous les fragments coralliens durs et non fixés compris entre 0,2 et 15 cm.
Sable (S)Sédiment dont les fragments sont de taille inférieure à 0,2 cm et qui ne restent pas en suspension lorsqu'on les remue.
Corail vivant (C)Tous les coraux durs vivants y compris sans distinction des genres
Gazon algual (T pour turf)Toutes les algues de type gazon fin
Algues calcaires (P)Toutes les algues calcaires encroûtantes sans distinction taxonomique
Macroalgues (A)Toutes les algues non calcaires de grande taille facilement identifiable à la vue.
Autres (O pour Other)Tout autre organisme (anémones, coquillages, déchets, coraux mou...).
Dalle corallienne (D)Tous les fonds nus durs et compacts dépourvus d'algues encroûtantes, de gazon ou de macro algues. NB : cette catégorie reste très minoritaire dans les comptages.


Sur chacun des 4 couloirs des 4 unités, les relevés de densité sont réalisés sur les organismes suivants :

    • Tridacna maxima (bénitier)
    • Turbo marmoratus (burgo)
    • Trochus niloticus (trocas)
    • Acanthaster planci (étoile de mer)
    • toutes les Holothuries (principalement sur pente externe Thelenota ananas, Bohadshia argus)
    • les espèces de coraux non fixés (Sandalolitha sp, Fungia sp, Herpolitha sp)
    • certaines espèces rares dans les comptages (ex : Lambis truncata (sept doigts) ou Charonia tritonis (triton))


Transect linéaire par interception (LIT)

Toutes les colonies coralliennes interceptées par une corde sont comptées. Par paire d’unités d’échantillonnage, les colonies sont comptées sur une longueur totale de corde de 125 m (5 transects de 25 m). Le nombre de réplicas est égal à vingt.



Quadrat

Cette technique est utilisée sur la pente externe pour compter tous les ans les poissons depuis 1991 et les mollusques et les échinodermes depuis 1993. Chaque unité d’échantillonnage correspond à un quadrat d’une surface de 100 m² (4x25 m). Le nombre de réplicats est égal à huit. Cependant, pour des raisons méthodologiques, chaque quadrat est divisé en deux sous-quadrats (2x25 m) pour mener à bien le comptage des poissons et en quatre sous quadrats pour le comptage des mollusques et des échinodermes. Les données de deux sous-quadrats juxtaposés sont cumulées à l’issue des comptages avant d’être traitées statistiquement.
Le comptage de l’ensemble du peuplement des poissons n’est obtenu qu’à l’issue de deux passages successifs sur un même sous-quadrat de 50 m². Lors du premier passage, un arrêt tous les dix mètres, y compris au début du sous-quadrat permet le comptage des espèces fuyantes (Scaridae, Labridae, Balistidae, Acanthuridae…). Puis, en nageant lentement sur dix mètres, les espèces sédentaires et cryptiques sont comptées (Serranidae, Pomacentridae, Holocentridae…). Certains individus très abondants dans la colonne d’eau ne sont pas comptés individuellement mais estimés par petits paquets (Pterocaesio tile, Chromis iomelas, Chromis vanderbilti, Dascyllus flavicaudus). Comme pour le récif-barrière, l’espèce abondante Ctenochaetus striatus est comptée toute seule lors du second passage en sens inverse.

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