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A partir d’une photographie aérienne (échelle au 1/30000, prise de vue réalisé en 1986), une zone d’échantillonnage de 100 m de large sur 200 m de long (longueur parallèle à la crête récifale) a été choisie. Cette zone a été découpée en 200 unités d’échantillonnage (UE) de 100 m² chacune (2x50 m), toutes disposées parallèlement à la crête récifale. Dix d’entre elles, nommées UEB1 à UEB10 (Unité d’Échantillonnage Barrière), ont été sélectionnées à partir d’un échantillonnage aléatoire simple. Ces unités d’échantillonnage sont suivies années après années depuis 1990 sur le récif-barrière.

ATPP Lagon
Les dix unités d'échantillonnages sur le récif barrière de Tiahura

Transect linéaire à points équidistants (PIT)

La corde de chacun des transects mesure 50 m de long une fois tendue entre les deux pitons d’acier inoxydable. Sur chaque corde, la distance séparant deux points successifs est de 50cm. La nature du substrat est donc notée à la verticale de 100 points par transect. Un fil de plomb permettant de déterminer en son lieu de chute le type de substrat a été systématiquement utilisé (10 réplicats sont réalisés).
PIT_ATPP

Substrats étudiésDétails
Débris (R pour Rubble)Tous les fragments coralliens durs et non fixés compris entre 0,2 et 15 cm.
Sable (S)Sédiment dont les fragments sont de taille inférieure à 0,2 cm et qui ne restent pas en suspension lorsqu'on les remue.
Corail vivant (C)Tous les coraux durs vivants y compris sans distinction des genres
Gazon algual (T pour turf)Toutes les algues de type gazon fin
Algues calcaires (P)Toutes les algues calcaires encroûtantes sans distinction taxonomique
Macroalgues (A)Toutes les algues non calcaires de grande taille facilement identifiable à la vue.
Autres (O pour Other)Tout autre organisme (anémones, coquillages, déchets, coraux mou...).
Dalle corallienne (D)Tous les fonds nus durs et compacts dépourvus d'algues encroûtantes, de gazon ou de macro algues. NB : cette catégorie reste très minoritaire dans les comptages.


Ces transects sont également utilisés comme ligne centrale le long de laquelle les relevés de densité des organismes benthiques sont réalisés en considérant deux couloirs de 1 m de chaque côté de cette ligne (soit une surface de 100 m2). 

Organismes benthiques pris en compte
THIAULT OTHER 14   Copie

    • Tridacna maxima (bénitier)
    • Chama imbricata (bivalve)
    • Spondylus sp (bivalve)
    • Turbo marmoratus (burgo)
    • Trochus niloticus (trocas)
    • Arca ventricosa (bivalve)
    • Acanthaster planci (etoile de mer)
    • Echinothrix sp (oursin)
    • Echinometra mathai (oursin)
    • Diadema sp (oursin)
    • Halodema atra (holothurie)
    • Thelenota ananas (holothurie ananas)
    • Bohadshia argus (holothurie léopard)
    • certaines espèces rare dans les comptages (Cyprea tigris, Lambis truncatus…)


Quadrat

La matérialisation de chacun des quadrats sur le terrain nécessite la mise en place des cordes à chacune des unités d’échantillonnage. De part et d’autre de la corde longue de 50 m, un couloir large de 2 m est estimé lors des comptages (1m de part et d'autre). Les mollusques, les échinodermes et les poissons y sont comptés. La surface ainsi échantillonnée est de 100 m² (2x50 m) par quadrat.
Sur le récif-barrière, le comptage de l’ensemble du peuplement des poissons n’est obtenu qu’à l’issue de deux passages successifs sur un même quadrat. Lors du premier passage, un arrêt tous les dix mètres, y compris au début de l’unité d’échantillonnage, permet le comptage des espèces fuyantes (Scaridae, Labridae…). Puis, en nageant lentement sur dix mètres, les espèces sédentaires et cryptiques sont comptées (Serranidae, Pomacentridae, Holocentridae…) à l’exception des girelles tournant autour du plongeur (Thalassoma hardwicke) et d’une espèce de poisson chirurgien (Ctenochaetus striatus). Lors du second passage, réalisé en sens inverse, ces deux espèces sont alors comptées lors d’une nage rapide sans halte (10 réplicats sont réalisés).



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